Un haïku d’automne

Le haïku est une forme poétique d’origine japonaise, très brève. Sous forme de tercet, le poème suit la structure 5/7/5. On la traduit en français par un premier vers en 5 pieds ou syllabes, le deuxième en 7 pieds, le troisième en 5 pieds. Le poème n’a pas de titre ni de rimes.

• le kigo : c’est un mot de saison. De manière directe ou suggérée, il place le poème dans la temporalité d’une des saisons, dans le cycle naturel.
• le kireji : c’est une césure ou une ponctuation; il marque une rupture, un contraste entre deux images.

Le haïku exprime une sensation immédiate et fugace, une émotion liée à la contemplation de la nature. Il suggère, laissant la place à l’imagination et à l’interprétation.

Mon premier haïku a été rédigé avec l’aide de Jean-Christophe Mojard, sur le site littéraire Panodyssey.

L’étole de brume

Sur les arbres se déchire

Éclat rouge et or

La rédaction d’un haïku est exigeante. Sa forme brève et ses caractéristiques précises sont une invitation à la créativité. Son lien avec la nature incite à observer en silence l’image vue ou suggérée.