Feuillet d’octobre

Octobre est en suspens. Vers les derniers rayons de miel, il pousse quelques tiges et il soupire d’aise. Le frimas attendra, se dit-on.

Mais il bascule. Il relève son col, il s’entoure de laine. La brume pâlit les derniers bleus d’été. Sous sa chevelure assombrie, octobre frissonne. Et j’attends.

J’attends des mots qui traînent; mon premier roman sous les yeux étrangers et amis de deux bêta-lectrices. Ma plume romancière est en suspens, « En Vrille » est à l’essai, en quelque sorte. Donne-t-il émotion, plaisir, indifférence ? Réchauffe-t-il les mains tandis que la nuit monte, soumet à ses assauts les rivages du jour?

Octobre est en suspens, alors j’écris l’automne, mon premier haïku. (à lire ici) J’écris sur Panodyssey, dans le cadre du #LinkTober2025 : un jour, un mot, un écrit. Je m’y prends tard mais m’y amuse, j’y écris par exemple un poème à partir du mot « oignon » (à lire ici).

Je lance ce site web, essentiellement un blog. J’y ai diffusé, en ce mois d’octobre, des chroniques littéraires plus approfondies que mes avis lecture postés sur Mastodon. (exemple avec « Aden ou la transparence de l’air » ou mon analyse croisée du livre et du film « La Petite dernière« )

Octobre est en suspens de bien d’autres manières, mais de cela, ce feuillet ne dévoilera de trace.